Les fabriques se multiplièrent, et, de huit savonneries en 1600, le nombre passa à vingt en 1650.
Le commerce du savon à Toulon fut si prospère que les archives ont enregistré jusqu’à plus de 60 000 quintaux de savons produits et exportés par an.
Confectionnés à base d’huile d’olive, les savons toulonnais étaient réputés pour leur incomparable qualité.
L’activité du port de Toulon était alors intense. Chaque année, une soixantaine de bateaux marchands étrangers y débarquaient leurs marchandises avant de repartir avec des huiles et des savons.
La ville connut ainsi son âge d’or avant de succomber à la concurrence.